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      Nicolas Coolman
      Maître des clés

      Découverte d’une faille critique dans BillQuick Web Suite.

      Une faille dans BillQuick Web Suite, logiciel de facturation, exploitée pour distribuer un rançongiciel

      Selon Bleeping Computer, un opérateur inconnu de rançongiciel a exploité une faille critique d’injection SQL découverte dans la solution de facturation et de gestion du temps « BillQuick Web Suite ». Cette faille a permis le vol de données des clients et a ouvert la porte à la diffusion d’un rançongiciel. (Sources)

      Les pirates ont utilisé un logiciel de facturation zero-day pour déployer un ransomware

      Un groupe de ransomware inconnu exploite un bogue d’injection SQL critique trouvé dans la solution de temps et de facturation BillQuick Web Suite pour déployer des ransomwares sur les réseaux de leurs cibles lors d’attaques en cours.

      BQE Software, la société derrière BillQuick, prétend avoir une base d’utilisateurs de 400 000 dans le monde. (Sources)

      Dans le domaine de la sécurité informatique, une vulnérabilité Zero-Day (en français : Jour zéro) est une vulnérabilité informatique n'ayant fait l'objet d'aucune publication ou n'ayant aucun correctif connu.
      L'existence d'une telle faille sur un produit implique qu'aucune protection n'existe, qu'elle soit palliative ou définitive. La terminologie Zero Day ne qualifie pas la gravité de la faille : comme toute vulnérabilité, sa gravité dépend de l'importance des dégâts pouvant être occasionnés, et de l'existence d'un exploit, c'est-à-dire d'une technique exploitant cette faille afin de conduire des actions indésirables sur le produit concerné.
      Les failles Zero-Day, souvent nommées "exploits" ne sont généralement pas utilisées dans les cyberattaques. L'objectif des attaquants est de tirer profit de ces vulnérabilités critiques en monnayant leur possible utilisation. Ce sont les grandes compagnies comme Microsoft ou Adobe ou encore les CES comme WordPress mais aussi les stockages des données dans le cloud qui sont la cible des cybermenaces de ces exploits. La découverte d'une faille critique est aussi rentable pour les hackers que l'exploitation d'un rançongiciel.


      Un ransomware, ou rançongiciel, est un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles. Pour ce faire, un rançongiciel chiffre des données personnelles puis demande à leur propriétaire d'envoyer de l'argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer. Un ransomware peut aussi bloquer l'accès de tout utilisateur à une machine jusqu'à ce qu'une clé ou un outil de dé-bridage soit envoyé à la victime en échange d'une somme d'argent mais sans véritable garantie. De nombreuses solutions de sécurité résidentes assurent une protection en temps réel contre les rançongiciels. Mais les gangs font régulièrement évoluer leur ransomwares pour contrer les clés de déchiffrement proposées. Certains rançongiciels comme le Raas babuk sont de véritables arnaques et de donnent pas la clé de déchiffrement après la rançon payée. Généralement les experts en sécurité et les autorités judiciaires préconisent de ne pas payer la rançon demandée.

      Le hacking est initialement la bidouille et l’expérimentation, dont les motivations sont la passion, le jeu, le plaisir, l’échange et le partage. Il s'apparente en partie au piratage informatique. Dans ce cas, c'est une pratique visant à un échange « discret » d'informations illégales ou confidentielles. 


      Une cyberattaque est un acte malveillant envers un dispositif informatique via un réseau cybernétique. Une cyberattaque peut émaner de personnes isolées, Kevin Mitnick étant une des plus célèbres, d'un groupe de pirates ou plus récemment de vastes organisations ayant des objectifs géopolitiques. Les origines des cyberattaques sont multiples et proviennent le plus souvent d'attaques par rançongiciels, par phishing, par botnets ou via l'exploitation de failles critiques de sécurité dites Zero-Day. Les retards liés à l'application des mises à jours et correctifs d'applications accentue les risques d'intrusion dans les systèmes et les réseaux. Des exploits dormants infectent les systèmes et les réseaux non corrigés en vue de leur future activation. Un procédé qui permet de masquer l'origine de l'attaque et de voler des informations confidentielles dans un but lucratif.

      Nicolas Coolman

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