Les cybermenaces du cloud hybride.

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      Nicolas Coolman
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      Les cybermenaces du cloud hybride.

      Le cloud hybride à l’épreuve des cybermenaces

      Selon l’ANSSI, les intrusions avérées dans des systèmes d’information ont augmenté de 37 % en 2021 par rapport à 2020. Les cybercriminels ont notamment profité de l’accélération de la transformation digitale au sein des entreprises, souvent mal maîtrisée, y compris l’usage du cloud. (Sources)


      Le cloud computing, ou l’informatique en nuage ou nuagique ou encore l’infonuagique (au Québec), est l'exploitation de la puissance de calcul ou de stockage de serveurs informatiques distants par l'intermédiaire d'un réseau, généralement internet. Ces serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranche d'utilisation selon des critères techniques (puissance, bande passante, etc.) mais également au forfait. Le cloud computing se caractérise par sa grande souplesse : selon le niveau de compétence de l'utilisateur client, il est possible de gérer soi-même son serveur ou de se contenter d'utiliser des applicatifs distants en mode SaaS. Selon la définition du National Institute of Standards and Technology (NIST), le cloud computing est l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables. Il s'agit donc d'une délocalisation de l'infrastructure informatique.

      Une cyberattaque est un acte malveillant envers un dispositif informatique via un réseau cybernétique. Une cyberattaque peut émaner de personnes isolées, Kevin Mitnick étant une des plus célèbres, d'un groupe de pirates ou plus récemment de vastes organisations ayant des objectifs géopolitiques. Les origines des cyberattaques sont multiples et proviennent le plus souvent d'attaques par rançongiciels, par phishing, par botnets ou via l'exploitation de failles critiques de sécurité dites Zero-Day. Les retards liés à l'application des mises à jours et correctifs d'applications accentue les risques d'intrusion dans les systèmes et les réseaux. Des exploits dormants infectent les systèmes et les réseaux non corrigés en vue de leur future activation. Un procédé qui permet de masquer l'origine de l'attaque et de voler des informations confidentielles dans un but lucratif.


      L' Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) est un service français créé par décret en juillet 2009. L'ANSSI présente ses missions comme suit : « L'agence assure la mission d'autorité nationale en matière de sécurité des systèmes d'information. À ce titre elle est chargée de proposer les règles à appliquer pour la protection des systèmes d’information de l'État et de vérifier l'application des mesures adoptées. Dans le domaine de la défense des systèmes d'information, elle assure un service de veille, de détection, d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, notamment sur les réseaux de l'État. » L’ANSSI apporte son expertise et son assistance technique aux administrations et aux entreprises avec une mission renforcée au profit des opérateurs d’importance vitale (OIV). Elle est chargée de la promotion des technologies, des produits et services de confiance, des systèmes et des savoir-faire nationaux auprès des experts comme du grand public. Elle contribue ainsi au développement de la confiance dans les usages du numérique. Son action auprès de différents publics comprend la veille et la réaction, le développement de produits pour la société civile, l’information et le conseil, la formation ainsi que la labellisation de produits et de prestataires de confiance.

      Nicolas Coolman

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