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      Nicolas Coolman
      Maître des clés

      Bulletin de sécurité IBM du 18 mars 2022

      Le serveur IBM Spectrum Protect 8.1.14.000 pourrait permettre à un attaquant distant de contourner les restrictions de sécurité, causées par une mauvaise application des contrôles d’accès. En se connectant, un attaquant pourrait exploiter cette vulnérabilité pour contourner la sécurité et obtenir un accès administrateur ou nœud non autorisé au serveur vulnérable. (Sources)

      Multiples vulnérabilités dans les produits IBM. De multiples vulnérabilités ont été découvertes dans les produits IBM. Certaines d’entre elles permettent à un attaquant de provoquer une exécution de code arbitraire à distance, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité. (Sources)


      Le déni de service (DDoS) est une attaque malveillante visant à rendre un service indisponible pour les utilisateurs légitimes en submergeant le serveur ciblé avec un grand volume de trafic. Les attaquants exploitent souvent des réseaux de machines infectées par des logiciels malveillants, appelées botnets, pour coordonner ces attaques massives. Les conséquences du DDoS peuvent être graves, allant de la perturbation temporaire des services en ligne à des dommages financiers considérables pour les entreprises.

      Pour se protéger contre de telles attaques par déni de service, les organisations doivent mettre en œuvre des solutions de détection et de mitigation efficaces ainsi que des plans de réponse aux incidents. Ce mode d'attaque est largement utilisé par les pirates via des failles de sécurité de catégorie "Zero Day" ou l'absence de mises à jour automatiques.

      La politique de sécurité informatique, essentielle à l'ère numérique, vise à protéger les systèmes, réseaux et données contre les menaces en ligne. Elle établit des directives pour gérer les risques, mettre en place des mesures de prévention et de détection des intrusions, ainsi que des protocoles de réponse en cas d'incidents. Elle est liée à la sécurité de l'information. Elle définit les objectifs de sécurité des systèmes informatiques d'une organisation.

      Une politique de sécurité informatique est une stratégie visant à maximiser la sécurité informatique d’une entreprise. Elle est matérialisée dans un document qui reprend l’ensemble des enjeux, objectifs, analyses, actions et procédures faisant parti de cette stratégie. La stratégie qui vise à maximiser la sécurité informatique d’une entreprise se matérialise par un document qui regroupe les objectifs, les enjeux et les actions qu'elle doit mettre en œuvre. En complément de la politique de sécurité informatique, les entreprises se dotent d'une charte informatique qui établie des recommandations spécifiques au niveau des technologies informatiques. Certaines cyberattaques réussissent en contournant ou diminuant les politiques de sécurité. Le CERT et le CISA préconisent le comblement immédiat des correctifs des failles critiques et plus particulièrement ceux qui concernent les vulnérabilités de catégorie Zero Day.

      En promouvant la sensibilisation, la formation et la conformité aux normes de sécurité, une politique efficace renforce la résilience des organisations face aux cyberattaques, garantissant la confidentialité, l'intégrité et la disponibilité des informations cruciales.


      Le code arbitraire, également connu sous le nom de code obscur ou de code spaghetti, est une pratique où le flux logique d'un programme devient difficile à suivre en raison de la complexité excessive de sa structure. Ce type de code peut résulter d'une mauvaise conception, de l'accumulation de correctifs sans structure claire, ou simplement d'un manque de compréhension du langage de programmation utilisé. Le code arbitraire rend la maintenance et la mise à jour du logiciel difficiles et augmente le risque d'erreurs. Pour éviter cela, il est essentiel de suivre des pratiques de programmation claires et de maintenir une structure logique dans le code.

      Les pirates s'intéressent plus particulièrement aux vulnérabilités critiques des logiciels et des systèmes d'exploitation. Ces failles permettent généralement d'obtenir une élévations de privilège donnant des droits d'administrateur. Une situation qui permet d'autoriser l'exécution de code arbitraire à distance à l'insu des victimes. Ce sont particulièrement les failles de catégorie zero days qui sont ciblées en priorité du fait de leur absence de correctif. Le retard d'application des mises à jour des vulnérabilités présente aussi un risque potentiel de contrôle à distance non sollicité.


      International Business Machines Corporation, connue sous le sigle IBM, est une société multinationale américaine présente dans les domaines du matériel informatique, du logiciel et des services informatiques. La société est née le 16 juin 1911 de la fusion de la Computing Scale Company et de la Tabulating Machine Company sous le nom de Computing Tabulating Recording Company (CTR). IBM réunit toutes les technologies et tous les services nécessaires, quelle que soit l'origine des solutions, pour aider les clients à résoudre leurs problèmes les plus urgents. Elle fournit aux clients un partenariat de confiance dans leur parcours vers la transformation numérique.


      Les CERT (Computer Emergency Response Teams) sont des centres d'alerte et de réaction aux attaques informatiques, destinés aux entreprises ou aux administrations, mais dont les informations sont généralement accessibles à tous. Les tâches prioritaires d'un CERT sont multiples. La centralisation des demandes d'assistance à la suite des incidents de sécurité sur les réseaux et les systèmes d'informations. Le traitement des alertes et réaction aux attaques informatiques. L'établissement et maintenance d'une base de donnée des vulnérabilités. La Prévention par diffusion d'informations. La coordination éventuelle avec les autres entités.

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